Le sport de haut niveau possède une exigence considérable qui est coercitive à tout sportif. Optimiser ses capacités afin de s’adapter à l’excellence sportive par ricochet, témoigne de la force du caractère d’un athlète ambitieux. En effet, en compétition, on séduit par l’efficacité, pas par le charme. 

Aspirer à la performance dans le foot et se faire une première place dans le rang des meilleurs requiert de la résistance et un mental ciselé pour le succès.

Michel Platini n’a aucunement tort lorsqu’il fait cette assertion : « le ballon ira toujours plus vite que le joueur ». Toutefois, dribbler, sortir proprement la balle, prendre la meilleure décision, résultent du mental strict du joueur. 

1. Apprends le Oui et le Non pour forger ton mental

Difficile de croire qu’une affirmation (Oui ou Non) peut façonner le mental d’un individu.   Pourtant, cela a touché des carrières tant négativement que positivement. Quand le plaisir et les séances d’entraînement ou de récupération se transforment en souffrance, le mental marque la différence entre professionnel et amateur.

Réussir à se faire un nom, c’est prendre des décisions cruciales pour être à la hauteur de ses propres exigences. 

Christiano Ronaldo, en disant ‘’Non’’ à l’alcool, ‘’Non’’ aux distractions, adopte un style de vie strict en vue de ne jamais s’éloigner de la performance footballistique. Il est considéré à ce jour comme l’un des joueurs de foot les plus athlétiques au monde. Selon protipster.fr, l’âge du Portugais n’a rien à voir avec son but contre Sampdoria de Gênes pour lequel il est parti chercher le ballon à 2,56 m de hauteur. 

2. Accepte d’être un mouton, s’il le faut

Pour atteindre les sommets, une équipe a certainement besoin d’un entraîneur d’exception dans les vestiaires. Mais sur le terrain, il faut un meneur de jeu capable d’épauler et de porter son équipe.

Comme l’affirme Andy Andrews : « une armée de moutons dirigée par un lion mènera à la défaite une armée de lions dirigée par un mouton ». Cela stipule que toute équipe nécessite un leader et ce dernier se doit de mener la masse à la victoire.

De toute évidence, n’importe quel joueur pourrait porter son équipe au plus haut niveau lorsqu’il arrive à gagner l’estime et le respect de tout l’effectif.

Mais attention, le rôle d’un joueur de talent n’est pas de tout faire pour devenir ce leader admiré, mais d’être autant capable d’assumer ce rôle, que de prendre avec autant de brio celui de suiveur.

3. La rage du capitaine : vaincre ou mourir

Si la grandeur des objectifs fixés occasionne un certain degré d’angoisse, se projeter et définir des missions précises pour la ou les saisons à venir, fait partie intégrante de la compétition. En effet, cela constitue le motif de la bataille menée par les joueurs.   

Les capitaines sont pour les équipes ce que les tresseurs sont pour les cordes. C’est au capitaine d’apporter la vivacité et la sérénité au cours du jeu. Méditation et concentration peuvent lui permettre d’être à la hauteur de cette mission.

Le brassard de capitaine est toujours un signe de reconnaissance de l’entraîneur qui attire inévitablement l’œil des sélectionneurs.

Mais comment devenir un grand capitaine ?

Sergio Ramos.

Ces dernières années, il a été le porteur de flambeau des madrilènes ; ceci grâce au mental d’acier qu’il possède et ses aptitudes physiques, mentales et techniques impressionnantes. Toutefois, il est d’une rareté étonnante de trouver un capitaine avec ces trois qualités exceptionnelles et sensationnelles. La plupart du temps, un bon capitaine est astreint à l’obligation d’avoir un mental d’acier et une capacité physique imposante.

Le cas typique de Sergio Ramos est très intéressant, car c’est un capitaine qui ne cesse d’impressionner chaque confrontation par sa rage et sa soif de victoire. Cela témoigne également d’une détermination absolue. Il faut “ soit vaincre soit trépasser ”.

4. Le discours de la dernière minute 

Cette étape est cruciale et détermine le ressenti d’une personne ou d’un groupe d’individus. Il ne s’agit pas pour notre contexte d’un simple discours, mais plutôt une forte expression de motivation pour se booster. Les entraîneurs se trouvent très souvent investis de cette mission qu’ils essaient de perfectionner à chaque match. Apprendre à motiver peut donc être d’une grande utilité surtout pour garder le moral.

« Gagner, c’est ce qui inspire, ce qui motive » disait José Mourinho.

Pour the Spécial One, plus son équipe gagne, plus il est inspiré et motivé. C’est un état d’esprit exceptionnel que tout entraîneur doit transmettre à ses joueurs pour braver les portes de la victoire.

Si le rôle de l’entraîneur crée un engouement chez ses joueurs, votre travail est d’analyser le sens de ses paroles, comprendre ses objectifs, et vous laisser porter par la passion collective pour toujours vous dépasser.